Immobilier, assurances… les conseils pour optimisez sa retraite

Immobilier, assurances… les conseils pour optimisez sa retraite

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Vous avez hérité d’une maison de famille et allez y passer quelques semaines par an, mais aucun de vos enfants ne veut en récupérer la propriété après votre disparition.

Si vous avez besoin d’un capital pour financer des besoins (frais de santé, gros travaux dans votre résidence principale, complément mensuel pour régler votre maison de retraite…), souscrivez un prêt viager hypothécaire.

Encore peu utilisée, cette technique consiste à souscrire un crédit viager en gageant un bien immobilier auprès d’un établissement financier. Ce dernier vous prête de 15 à 75 % de la valeur du bien, après expertise, à un taux qui dépend du type de bien et de votre âge, en moyenne entre 5,5 et 7,5 %.

Durant le crédit, vous n’avez rien à rembourser, sauf si vous voulez lever l’hypothèque, dans ce cas vous remboursez le prêt et les intérêts calculés prorata temporis.

À votre décès, la banque calcule le montant de votre dette et vos héritiers peuvent la rembourser et récupérer le bien ou ne rien rembourser et laisser la banque vendre la propriété. Si le prix est inférieur à la dette, la banque supporte l’intégralité de la perte.

Si au contraire un bénéfice se dégage de la vente, elle devra le reverser aux héritiers.

Mais pour vous protéger à l’âge de la retraite, beaucoup d’autres options sont possibles…

Souscrivez un produit dédié : l’assurance vie le placement multicartes

L’assurance vie est le placement idéal pour vous constituer un capital via une épargne régulière.

Vous pouvez ouvrir autant de contrats que vous le souhaitez, auprès de n’importe quel établissement financier.

Préférez les assurances vie gérées par les assureurs, les associations d’épargnants et les courtiers en ligne (Altaprofits, Fortuneo…), car les contrats bancaires d’entrée de gamme affichent quasiment toujours un rendement médiocre au bout de deux ou trois ans. N’hésitez pas non plus à utiliser des comparateurs sur internet pour vous orienter dans vos premières démarches (comme Cieleden.com par exemple).

L’avantage de l’assurance vie, c’est que ce contrat permet d’épargner librement et bénéficie d’une fiscalité – pour le moment – attrayante en ce qui concerne les retraits.

En effet, seule la part d’intérêts est fiscalisée, à :

  • 35 % si le contrat a moins de 4 ans,
  • 15 % s’il a entre 4 et 8 ans
  • et 7,5 % au-delà (après un abattement, dans ce dernier cas, de 4 600 € pour un célibataire et de 9 200 € pour un couple).

À condition d’ouvrir ce produit au moins 8 ans avant votre retraite, ce placement sera donc une parfaite « super-tirelire » dans laquelle puiser en cas de besoin.

Mieux encore, « avec une assurance vie, il est possible de mettre en place des retraits partiels programmés, ce qui permet de toucher une somme déterminée à l’avance régulièrement, sans effectuer de fastidieuses démarches », précise Hervé Tisserand, cofondateur d’Altaprofits.com

Une fois ouvert, un contrat d’assurance vie permet d’investir à la fois sur un fonds en euros, qui offre un rendement régulier chaque année et garantit l’intégralité du capital.

En revanche, ne placez pas toute votre épargne dessus, à moins d’être très proche de la retraite, car l’an dernier, le rendement moyen de ces placements est passé sous la barre des 2,5 %.

Vous avez aussi la possibilité d’investir en Bourse (actions, obligations…) pour engranger un meilleur rendement sur le long terme. Mais, dans ce cas, vous encourez le risque d’une moins-value si vous devez vendre rapidement.

Dernier point : une assurance vie permet de sortir en rente viagère avec une fiscalité intéressante: seule une fraction de la rente (qui dépend de votre âge au moment du premier versement) sera imposée avec vos autres revenus. En touchant votre première rente entre 60 et 69 ans, 40 % seront fiscalisés, ce taux passant à 30 % si vous demandez à votre assureur une rente à 70 ans ou plus.

À faire. Ouvrir une assurance vie, quelques centaines d’euros suffisent. Permet de bénéficier de la fiscalité intéressante qui existe à partir du 8 anniversaire du contrat.

À ne pas faire. Choisir un contrat bancaire d’entrée de gamme à L’offre financière médiocre et aux frais élevés.

Beaucoup de contrats prélèvent 3% à la souscription, négociez pour les réduire, car il existe des contrats à 0 % sur Internet.

Financer sa retraite, c’est aussi optimiser ses futures dépenses

Préparer sa retraite c’est bien, mais anticiper en amont les frais parfois difficilement supportables, c’est encore mieux.

Selon une étude de la banque HSBC, 62% des personnes sondées se disent inquiets sur la manière dont ils pourront financer leurs vieux jours.

En effet, les impôts, les assurances, l’augmentation du coût de la vie etc. sont autant de charges qui peuvent mettre en difficultés les personnes retraités.

Nous pensons aussi notamment aux contrats d’assurance obsèques. Certes, très utiles, mais qui peuvent cependant représenter une charge supplémentaire durant la retraite de l’assuré. Voilà pourquoi il est chaudement recommandé d’y souscrire le plus tôt possible, et cela pour deux raisons.

La première, c’est que cela représente des cotisations par forcement les bienvenues quand la pension du retraité suffit tout juste à boucler les fins de mois… La deuxième, est que plus l’on souscrit jeune et moi les cotisations sont élevées. Un mécanisme assez logique par ailleurs.

argent

« Généralement, une assurance obsèques est appréhendée entre 50 et 60 ans. La majorité des contrats obsèques sont souscrits à cet âge » explique P. Catherinet du site Lassurance-obseques.fr. © Fotolia.com

En bref, il conviendra d’être prudent et d’anticiper en amont votre future vie de retraité.

N’oubliez pas, « Patrimoine », « Assurance-vie » et « Anticipation » peuvent réellement être les clefs d’une retraite réussie.

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